« Sanction »: l’abracadabra des pays de l’occident marche-t-il encore?

Au moment où le conflit Russie-Ukraine prend une nouvelle tournure, les pays occidentaux, pour ne pas dire de l’OTAN, agitent, menacent, annoncent des sanctions économiques, contre des individus, etc.

Particulièrement nous, du tiers-monde, nous avons l’habitude de cette menace, qui éventuellement se met en exécution.

DISCLAIMER

Cette analyse n’est qu’une analyse et non une prédiction. Dans le cas où les faits futurs lui donnaient raison, donnez moi le crédit.

Qu’est-ce-que c’est?

Lors de l’annonce de la mise en application de ces sanctions, certains types apparaissent souvent:

  • Sanctions diplomatiques: Rupture de relations diplomatiques, expulsion d’ambassadeurs, …
  • Restrictions individuelles: restrictions de voyages, gel de biens, expulsions, …
  • Restrictions économiques: interdictions de commercer avec les sanctionnés, arrêts des importations/exportations vers les pays sanctionnés, interdiction d’utiliser la monnaie X ou Y.

Est-ce que cela marche vraiment?

Quand je penses à des pays comme l’Irak, l’Iran, … j’ai tendance à répondre: pas du tout, bien au contraire!

Lorsque les sanctions touchent les acteurs mêmes, ceux-ci généralement sont suffisamment nantis, voire préparés pour y faire face sans broncher.

Lorsque celles-ci touchent, indistinctement les ressortissants d’un pays, ceci semble souvent créer un sursaut patriotique, une forme d’union, qui crée un socle parfait pour les extrémistes, voire ultra-nationalistes.

Le monde est devenu un village, mais il y a toujours deux cas !

Le monde est interconnecté, particulièrement économique. D’autant plus, que ces sanctions, normalement, appellent à une réaction de réciprocité.

Quelques exemples:

  • Interdiction de visa pour les ressortissants de tel pays. La réciprocité impactera les citoyens des pays « sanctionneurs » qui ont des transactions avec le pays sanctionné.
  • Interdiction d’utiliser telle monnaie, bref… les sanctions induisent un effet d’action-réaction quasiment à son acception scientifique.

Régulièrement ces sanctions concernent des pays du tiers monde. Qui sont, malheureusement encore, trop dépendant, des économies du nord.

Je suis curieux de voir leurs effets sur une puissance comme la Fédération de Russie.

Une partie de l’Europe, dépendante de la Russie au niveau énergétique, entre autre., va-t-elle soutenir activement ces sanctions? Si pas, l’Europe ne risque-t-elle pas d’avoir de nouveaux « Brexit« ?

Finalement, les sanctions économiques ne représentent-elles pas un levier pour la croissance de certains secteurs économiques, du pays sanctionné? C’est pas clair? Imaginons, que la Fédération de Russie dispose d’un outil à mesure de concurrencer SWIFT. L’exclusion du système SWIFT ne donnerait pas un boost à un éventuel réseau concurrent, vers lequel migreraient ceux qui DOIVENT continuer à faire des transactions avec les opérateurs économiques russes?

Je suis convaincu que les « sanctionneurs » y ont également pensé. Est-ce que cette « baguette magique » n’aurait, en fait, rien de magique mais juste une formule utilisée lorsqu’ils ne veulent/peuvent rien faire d’autre? #JustAsking

Le régulateur congolais, cause du retard de développement de la RDC!

Si l’on se réfère aux informations fournies par cairn.info, dans son article, certes assez ancien, les PME génèrent plus de 55 % du PIB et plus de 65 % du nombre total d’emplois dans les pays à revenu élevé.

Nous aurions tendance à penser, que les dirigeants de pays en voie de développement, pourraient s’appuyer sur ces PMEs pour rattraper le retard.

D’autant plus, qu’on nous parle trop souvent de l’amélioration du rating « Doing Business » de la RDC.

Cette publication fait suite à la communication de l’ARPTC, dont je viens de prendre connaissance.

Elle énerve ma conscience, néanmoins, je tenterais, dans ce post, de rester serein quant au sujet.

L’ambition étant de lancer une réflexion plus utile, et non vindicative.

Mon constat, malheureux.

Et pourtant! Nous constatons que les décisions des divers régulateurs, vont de manière constante à bloquer les initiatives de PMEs, donnant la part belle aux grands opérateurs.

Au risque de me tromper, l’impression perçue est:

  1. Certains secteurs sont protégés pour des « Big Company »
  2. Les petits peuvent chercher un grand nombre de projets de financement, dont les conditions sont quasi inaccessibles (COPA, et al).

Des réglementations contestées

Nous n’avons pas l’intention de faire une publication exhaustive, mais nous allons relever trois réglementations/régulations en vigueur, en RDC, qui freinent le développement des PMEs.

  • Secteur PTNTIC
    • Arrêté interministériel n° 006/cab/min/ptt/2009 et n°072/cab/min/finances/2009 du 26 février 2009, modifiant et complétant l’arrêté interministériel n°005/cab/min/ptt/2005 et n°110/cab/min/finances/2005 du 29 juillet 2005 portant fixation des taux des droits, taxes et redevances à percevoir à l’initiative du ministère des postes, téléphones et télécommunications. Publication du Journal Officiel.
    • Banque Centrale du Congo: Instruction nr 42 relative aux règles applicables à la monétique en République Démocratique du Congo. Le document sera prochainement disponible ici.
    • Communiqué officiel N°001/ARPTC/CLG/2021 publiant la liste officielle des opérateurs postaux autorisés en RDC.

Des contradictions entre le discours et l’action

  • Loi concernant la sous-traitance
  • Plan National du Numérique
  • Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF)

Sans prétention de donner un cours à quiconque ici, je résumerais mon point de vue en ces termes:

  • D’un coté, le congolais:
    • est favorisé sur le marché de la sous-traitance,
    • va disposer d’un programme de favorisant le numérique,
    • sera intégré dans une zone de libre échange, afin d’ouvrir ses marchés aux autres pays africains.
  • De l’autre coté, le même « petit » congolais:
    • Est surtaxé par les organes des PTNTIC , entre autres, bref réduction de la rentabilité,
    • Sur des secteurs d’activités, comme les services postaux, est exclu, au profit des big company, autrement dit, la concurrence est bannie.
    • Ne sais pas développer de services numériques, parce que la Banque Centrale exige une machine de guerre pour cela.

Ma conclusion

Bon nombre de congolais, sont disposés à aider le Congo pour son développement.

Ici, il n’est pas question de préférence politique, nous parlons nations.

Il serait temps que le(s) régulateur(s) rejoignent ses « petits » congolais.

Merci!

War!

Le monde magnifique, dont nous avons hérité, est en état de guerre!

Ceci ne date pas de ce soir!

En même temps, déguster du Bob Marley et, pour certains, effleurer ses sujets d’intérêt…

Until the philosophy
Which hold one race superior and another
Inferior
Is finally
And permanently
Discredited
And abandoned
Everywhere is war
Me say war
That until there no longer
First class and second class citizens of any nation
Until the color of a man’s skin
Is of no more significance than the color of his eyes
Me say war
That until the basic human rights
Are equally guaranteed to all
Without regard to race
Dis a war
That until that day
The dream of lasting peace,
World citizenship
Rule of international morality
Will remain in but a fleeting illusion to be pursued,
But never attained
Now everywhere is war
War
And until the ignoble and unhappy regimes
That hold our brothers in Angola
In Mozambique
South Africa
Sub-human bondage
Have been toppled
Utterly destroyed
Well, everywhere is war
Me say war
War in the east
War in the west
War up north
War down south
War war
Rumors of war
And until that day,
The African continent
Will not know peace,
We Africans will fight we find it necessary
And we know we shall win
As we are confident
In the victory
Of good over evil
Good over evil, yeah
Good over evil
Good over evil, yeah
Good over evil